Point sur les prix de l’immobilier en France et en Europe
Depuis une vingtaine d’années, les prix dans le secteur immobilier ont continué à grimper, phénomène connu de tous les pays. C’est seulement en l’an 2000 que les prix se sont, progressivement corrigés, pour s’effondrer dans certaines parties du monde. Il serait alors intéressant de s’enquérir de l’état actuel du secteur immobilier, en France et dans les pays environnants.
Éclatement de la bulle immobilière en Irlande et en Espagne
En se basant sur le guide du JournalDuNet de mas 2014, l’Irlande et l’Espagne ont vu leur bulle immobilière éclater. Le premier retrouve une certaine stabilité dans les prix, tandis que le second voit ses coûts diminuer depuis 2008. L’Irlande connaît cette situation depuis 2011, et une tendance haussière de 4 % a même été observée durant les 3 premiers trimestres de 2013. L’Espagne quant à elle a reculé de 30 % dans ses valeurs immobilières. Cette situation est assez similaire à ce qui se passe outre-Atlantique. Les États-Unis ont vécu une chute spectaculaire de leur indice de prix depuis 2007. Ce n’est qu’en 2012 qu’ils ont pu profiter d’une reprise de 6 %, peu significative, mais tout de même assez pour penser à la reprise d’une nouvelle bulle dans les années à venir.
Tendance à la stabilisation en France
Pour la France, la situation se rétablit. L’ensemble des agences immobilières en France dont on peut en retrouver un large panel sur le site Logic-Immo, qui ont perdu quelques emplois depuis 2012, s’attendent à un retour à la stabilité, tout en espérant que le retournement de situation ne soit pas défavorable. La baisse annoncée atteindra les 10 % chez les spéculateurs les moins confiants. Le Crédit Agricole, par exemple, estime qu’il y a une surévaluation des coûts de l’immobilier ancien de 15 %. D’autres ne misent pas sur une baisse aussi importante. Malgré les avis divergents, force est tout de même de constater que l’Hexagone aura expérimenté une chute d’environ 3 % des prix de l’immobilier, dans une période de 3 ans. Rien que pour 2013, on enregistre une baisse de 1,3 % du prix au m2. Si on se fie aux prévisions de Century 21, on n’est pas encore arrivé au stade de l’éclatement de la bulle immobilière, mais à une évolution vers une chute progressive des prix. Cette tendance baissière ira jusqu’à 7 % d’ici le prochain semestre.
Ce qu’on peut espérer de la stabilisation
Une diminution des prix équilibrerait l’offre avec la demande sur le long terme, et relancerait le pouvoir d’achat des Français. Il serait d’ailleurs temps d’apporter cet équilibre, sachant qu’en 10 ans les prix immobiliers de la France n’ont pas arrêté d’augmenter au point d’atteindre une hausse de 144 %, alors que les revenus n’ont évolué que de 12 %. Si on n’a pas pu atteindre la reprise en 2013, on ne peut pas non plus conclure à une chute puisque le recul des transactions aura été moindre, 1,7 % en moins entre fin 2012 et fin 2013.
Les ventes sont tout de même en nette augmentation, selon les réseaux d’agences, et comparée aux États-Unis la France s’en sort bien, même si elle est encore loin du redémarrage du marché immobilier américain qui est de 6 %.